Littérature et gastronomie

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SEQUENCE 1

LITTERATURE ET GASTRONOMIE

 

Séance 1 : mercredi 15 septembre 2010

Support : « La fille du boulanger, conte anglais » d'Isabelle Lafonta

Objectif : comprendre la morale implicite, le conte, le merveilleux

 

Ce texte est un conte, car il comporte de la magie, une fée, une morale implicite. On reconnaît enfin que ce texte est un conte car il commence par la formule traditionnelle: « un jour ». De ce texte, on comprend également qu'il ne faut pas être avare : « pingre ». C'est la morale implicite de ce récit. Une morale implicite est non écrite directement à la fin du texte. On la comprend grâce à l'histoire. Il faut faire preuve de charité. La charité est un nom qui désigne l'amour nous poussant à partager avec son pire ennemi ou son prochain, et notamment les plus misérables.

Ce texte contient six métamorphoses :

-      la transformation de la fée en vieille mendiante

-      trois métamorphoses magiques de pâte à pain en gros pain

-      la vieille femme se change à nouveau en fée

-      la fille du boulanger devient une chouette : cette dernière métamorphose est une punition.

Séance 2 – Mardi 28 septembre 2010

Support : Une enfance créole de Patrick Chamoiseau

Objectif : comprendre une description

 

NOTES POUR LA SYNTHESE SUR CHAMOISEAU

Autobiographie : l'auteur raconte lui-même son enfance

3 personnages : Man Ninotte (la mère), le négrillon (l'enfant) et le boulanger

le boulanger, dans l'esprit de l'enfant, est comme un sorcier

comparaison avec le four : dragon, volcan

le fournil comparé à une caverne assiégée

univers du conte, de l'heroic fantasy

on découvre la boulangerie à travers le regard imaginatif du garçon

la scène se passe dans les Antilles, à Fort-de-France

ce texte : une description parce que l'enfant décrit ce qu'il voit, ce qu'il sent (odorat et vue)

phrase exclamative qui traduit la fascination de l'enfant pour le monde des boulangers + 2 phrases non verbales qui expriment le même sentiment

il énumère ce qu'il sent (8 compléments du nom dans la même phrase) : énumération ou accumulation

 

1.   Type de texte : autobiographie et description.(lieu de la scène)(personnages)

2.   La description : la vue, l'odorat, les types de phrase, les comparaisons.

 

        Ce texte est une autobiographie. Une autobiographie est un texte qui raconte la vie de l'auteur par lui-même. Ce texte se passe en Martinique : « Fort-de-France pour eux n'était qu'une ombre grouillante. » (ligne 4). La scène se passe à l'aube : « vers l'aube naissante » (ligne 1). Cette autobiographie met en scène trois personnages : Man Ninotte, le boulanger, et le négrillon qui n'est autre que l'auteur. Man Ninotte est la mère du négrillon. Elle va faire cuire son pain chez le boulanger, dans son fournil : « Le boulanger (…) venir cuire soi-même. »

        Le négrillon fait une description de ce qu'il voit et de ce qu'il sent. L'auteur sollicite ainsi les sens de la vue et de l'odorat. L'auteur décrit ce qu'il voit et ce qu'il sent à l'aide de phrases non verbales : « Partout, l'effluve du four parfois ouvert. Une vision inoubliable que ce four. Si profond. Si rougeoyant. » Il utilise aussi une phrase avec huit compléments du nom pour décrire ce qu'il sent : « odeur de farine prisonnière, de paille-coco, de poussières roussies, de lait ancien, de jaunes d'œufs, de pain rassis, de pain frais et de pain oublié. » Ces compléments du nom forment une accumulation ou énumération, ce qui traduit la fascination de l'enfant pour le monde du boulanger.

Ce texte comporte ainsi plusieurs comparaisons : le fournil est comparé à une « caverne assiégée » et le four est comparé à un volcan et à un dragon : « il menaçait la vie d'une haleine de dragon », « ondes de volcan maîtrisé ».

Le négrillon voit la boulangerie comme un décor de conte ou d'héroic fantasy avec son sorcier et le dragon. Enfin, la fascination de l'enfant pour la boulangerie s'exprime à l'aide de phrases exclamatives : « oh l'univers nocturne des faiseurs de pain ! »

 

l'autobiographie : nom féminin : c'est l'auteur qui raconte dans un récit sa vie, son enfance, sa jeunesse, sa vieillesse.

 

La placidité : nom féminin : le calme, le silence, la tranquillité.

 

L'effluve : nom masculin : l'odeur, le parfum.

 

Assiégé : adjectif qualificatif : pris d'assaut, attaqué, assailli.

 

A ma guise : selon ma volonté. 

Sujet : Décrivez votre plat préféré. Donnez les ingrédients qui le composent. Faites une description détaillée de la recette et de sa dégustation. Décrivez précisément ce que vous ressentez quand vous le mangez.

 

Pour réussir, il faut utiliser :

 

-      l'imparfait de l'indicatif ou bien le présent de l'indicatif (l'un ou l'autre mais pas les deux)

 

-      des adjectifs qualificatifs

 

-      des comparaisons et des métaphores

 

 

Séance 4 – Jeudi 21 octobre 2010

 

Support : Francis Ponge, « Le pain », Le Parti-pris des choses

 

Objectif : reconnaître les accumulations, les comparaisons, les métaphores, la personnification ; comprendre que le pain est l'image de la Terre et qu'il est un objet de plaisir

 

 

 

Dans ce texte, le pain est comme une description de la Terre. Plus précisément, l'auteur compare le pain à la planète Terre. L'écrivain décrit la surface du pain à l'aide d'accumulations.  Il énumère des noms de chaînes de montagnes pour décrire la croûte du pain : « comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes. »

 

L'auteur veut nous faire penser que le four est un soleil par rapport au pain. D'où la métaphore : « four stellaire ». Le poète décrit plus précisément dans cette phrase le moment de la cuisson du pain : « une masse amorphe en train d'éructer fut glissée pour nous ». Francis Ponge nous fait partager le processus de formation du pain et de sa surface qui fait penser à la géographie de la Terre. D'où l'accumulation : « vallées, crêtes, ondulations, crevasses ».

 

Ensuite le poète explore le contenu du pain, sous la croûte, et il découvre la mie qu'il compare à l'aide d'une personnification et de métaphores à un « lâche et froid sous-sol », un « tissu », des « éponges », des « feuilles ou fleurs » et des « sœurs siamoises ».

 

L'auteur fait en outre une métaphore  entre le pain rassis et les fleurs fanées : on imagine ainsi le pain se décomposer.

 

A la fin du texte, l'auteur nous fait comprendre que le pain n'est plus un objet de culte chrétien. Le pain n'est pas ici l'image du corps du Christ. Il est l'image d'une planète qui nous donne du plaisir.

 

Sujet : écrivez un texte poétique sur la recette, la composition et la dégustation du tiramisu fait en classe.

 

Pour réussir, il faut utiliser :

 

  • le présent de l'indicatif

  • des adjectifs qualificatifs

  • des comparaisons

 

 

 

Idées :

 

Pistes de ski avec de la poudreuse / quand on le mange goût de café / dune de sable / chocolat / mousse / la crème délicieuse

 

sucre vanillé et mascarpone : neige, avalanche, mousse du bain

 

dune de neige, montagne / cacao : plage tropicale / ça fond dans la bouche

 

la crème est comme une fontaine enneigée / joie / feu d'artifice / douceur

 

nuages / biscuit cacaoté moelleux délicatement caféiné / envahit la langue et le cœur / biscuit : tronc d'arbre / l'Italie : saveur des glaces / couleur sombre des ruelles d'Italie / noir comme les ténèbres / beige

 

biscuit : tour de Pise / gâteau convivial / œufs : soleil / sucre : la neige qui tombe en hiver / le blanc visqueux comme un escargot ou une limace ou la peau d'un serpent: couleur des nuages / coton

 

sucre vanillé : pluie étoilée, des diamants sucrés

 

jaune : noyau

 

coquille : surface

 

 

Séance 5  : lundi 06 décembre 2010

 

Support : Charlie et la chocolaterie de Tim Burton

 

Objectif : comprendre la morale et découvrir les différents types de comique

 

 

 

        Dans ce film, Tim Burton délivre deux morales. Ce film comporte plus précisément une morale implicite : il n'y a rien de plus utile que l'art, car seul l'artiste est capable de rendre l'impossible possible.

 

        Willy Wonka ressemble à Michael Jackson. Ils ont tous les deux eu une enfance difficile. Le père de Willy Wonka lui a volé son enfance en l'empêchant de savourer la vie, de la croquer à pleines dents. Les deux se ressemblent au niveau de la couleur de peau. Ils sont solitaires. Ils se sont inventé un monde à part. Ils aiment tous les deux l'enfance et le monde imaginaire.

 

        Ce film est un conte plaisant car il est composé de plusieurs types de comique :

 

-      le comique de mots : les paroles de Willy Wonka et les chansons des Oompas Loompas.

 

-      Le comique de caractère : le personnage de Willy Wonka.

 

-      Le comique de situation : toutes les métamorphoses, tous les châtiments imposés aux enfants.

 

-      Le comique de gestes : les gestes des Oompas Loompas.

 

-      Le comique de répétition : Willy Wonka qui se cogne plusieurs fois sur l'ascenseur de verre.

 

 

 

 

 


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