L'Ecriture ou la vie par Jimmy

Publié le par Professeur L

Ce texete s'intitule L'Ecriture ou la vie de Jorge Semprun. Jorge Semprun raconte dans ce texte son autoportrait et sa vie dans le camp de concentration où il était, à Buchenwald. Ce texte est construit comme un miroir car la première et la dernière phrase sont au présent de l'indicatif. Il y a une sorte de symétrie dans ce texte : l'axe est le milieu du texte car il est à l'imparfait de l'indicatif. Donc avec ce temps, nous puovons voir qu'il y a un flash-back. Dans ce texte, des phrases ont un effet de miroir : "c'est l'horreur de mon regard que révèle le leur, horrifié" : l'auteur insiste sur l'horreur grâce à un présentatif et à un détachement.

Dans ce texte en effet, l'écrivain nous raconte l'horreur des camps. Il nous dit que dans le camp, il n'y a pas de miroir : "Nul miroir, à Buchenwald." Il se décrit aussi. La description est essentiellement physique : " je voyais mon corps, sa maigreur croissante." Il nosu raconte combien de fois les déportés pouvaient prendre de douche : "une fois par semaine, aux douches". L'auteur nous raconte qu'il travaille, même s'il est maigre et affamé, car son sang circule encore : "amaigri mais vivant : le sang circulait encore, rien à craindre", ce qui montre la force de résistance du narrateur. Ici, dans ce texte, l'absence de miroir participe à la déshumanisation. Les nazis transforment les déportés en animaux en les empêchant d'avoir accès à leur visage. L'auteur est traversé par la mort, comme les héros mythologiques qui sont descendus en Enfer au cours de leurs aventures épiques : Orphée pour retrouver Eurydice, Persée face à la Méduse, Hercule face à Cerbère, Ulysse pour trouver le devin Tirésias, et Enée qui rencontre son père dans le monde des morts. Mais dans le texte la réalité dépasse la fiction, car l'auteur a vraiment fait l'expérience de la mort, en perdant notamment tous ses amis et camarades.

Ce texte est une catharsis car l'auteur parle de l'horreur qu'il a vécue dans le camp pour essayer d'oublier, mais quand il en parle, il s'en rappelle, il est piégé. D'où le titre du livre L'Ecriture ou la vie.

En conclusion, ce texte est intéressant car quand l'auteur se décrit et qu'il raconte sa vie dans le camp, on a l'impression d'être avec lui. On comprend que le camp est une entreprise de déshumanisation. Ce texte est aussi intéressant grammaticalement, car il est construit comme un miroir et dans le texte, le narrateur nous dit qu'il n'y avait pas de miroir.

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