Le Radeau de la Méduse par Aloïs et Valentino
Géricault. Cannibalisme sur le radeau de La Méduse, crayon, lavis, et gouache sur papier, 28 cm × 38 cm, musée du Louvre. Cette étude est plus sombre que le tableau final, et les personnages sont disposés d'une tout autre manière.
Ce tableau est une peinture de Géricault, réalisée en 1818. Il s'intitule Le Radeau de la Méduse qui est exposé au Musée du Louvre.
Ce tableau est composé d'un amas de personnages qui forment trois pyramides. L'alternance de nuance entre le sombre et le clair montre que les personnes vivantes sont plus foncées que les personnes décédées. En bas à gauche, une personne vivante retient désespérément un mort, mais en réfléchissant, il semble se dire que c'est la fin et qu'il n'y a plus d'espoir.
A travers cette peinture, Géricault a voulu montrer que la loi du plus fort n'est pas toujours la meilleure et que l'entraide permet d'aller plus loin. Il critique l'esclavage car il met en valeur une personne métisse qui essaie de sauver le radeau, qui représente la France. C'est une allégorie. A l'époque où ce tableau a été présenté, l'esclavage était encore pratiqué à l'encontre des Noirs et des métis, et donc en sauvant ce radeau, le personnage métis fait preuve de fraternité. Cette représentation est romantique car elle fait passer un message politique, et c'est à la fois réaliste, avec une nature déchaînée et grâce à une représentation des corps très détaillée.