Le Radeau de la Méduse par Lucas et Quentin
Copie de l’œuvre par Pierre-Désiré Guillemet et Étienne-Antoine-Eugène Ronjat, 1859–60, 493 cm × 717 cm, musée de Picardie, Amiens
Cette œuvre a été peinte par Jean-Louis Théodore Géricault en 1818-1819. Cette oeuvre est exposée au Musée du Louvre.
L’œuvre a été inspirée de faits réels, d'un bateau qui avait fait naufrage le 2 juillet 1816, au large des côtes africaines. Les survivants ont construit un radeau, à partir de la carcasse du bateau. Au début, ils étaient 149 survivants. Au bout de 15 jours, lorsqu'un bateau anglais arriva, ils n'étaient plus que 15 survivants, le 17 juillet 1816. Les naufragés ont réussi à survivre grâce à la fraternité.
Dans ce tableau, il y a un contraste. En effet, les corps des individus décédés sont plus éclairés que ceux des survivants. Dans ce tableau, on peut distinguer 3 pyramides, une au premier plan, à gauche. Une au second plan, à gauche, derrière la première. Une au second plan à droite, jusqu'au survivant métis qui agite un tissu.
La fraternité est, dans ce tableau, symbolisée par les survivants qui retiennent les corps morts des autres personnages, pour qu'ils ne tombent pas dans l'eau. Elle est aussi symbolisée par les deux survivants en haut de la pyramide de droite, qui agitent des tissus pour tenter d'attirer un navire, pour avoir une chance de sauver tout le monde. C'est une allégorie de la France fraternelle.
Cette œuvre est une œuvre romantique, car la mer est déchaînée, le décor est réaliste et l'auteur, au travers de cette oeuvre, fait passer un message politique. Il veut faire passer l'idée que le citoyen de la France de demain sera métis, malgré l'esclavage des Noirs qui continue à l'époque de Géricault.