EPI lettres-SVT : Humain ou animal ? Les mauvais traitements et les Kommandos au camp de Natzweiler-Struthof
1. Quels sont les outils de travail des déportés dans la carrière ?
Les outils de travail des déportés sont la pioche et la pelle.
2. Que doivent subir les déportés en permanence ?
Les déportés subissent en permanence des rafales de coups. Ils courent constamment pour aller chercher leurs outils, se rassembler par petits groupes. Ils subissent également les morsures des chiens aux mollets.
3. Que font-ils pour éviter que ce soit toujours le même qui prenne les coups ?
Comme l'explique Max Nevers dans son témoignage, « pour que ce soit pas toujours le même qui écope, chacun prend volontairement la mauvaise place, à tour de rôle. » Ce témoignage nous montre comment les déportés s'organisaient pour mettre en place une forme de solidarité afin de résister à la déshumanisation et de survivre.
4. Pourquoi est-ce un « vrai travail de forçat » ?
Travailler dans un Kommando est un véritable travail de forçat car les déportés n'ont qu'une pioche et une pelle pour creuser dans du granit. Ils subissent ce travail sur des coups et sont maltraités, humiliés et sous-alimentés. Ils n'ont rien pour se protéger de la chaleur, de la pluie ou du froid glacial. La pierre est très dure à creuser car c'est du granit.
5. Pourquoi Eugène Marlot est-il déporté ?
Eugène Marlot a été déporté car il fait partie d'un réseau de renseignement anglais « Agir ».
6. Retracez le parcours d'Eugène Marlot : par quels prisons et camps est-il passé ?
Premièrement, il est emprisonné à Dijon, puis à Autun et à Paris. Ensuite il est déporté dans le camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Le 2 septembre 1944, il est transféré au camp de Dachau où il est finalement libéré le 29 avril 1945 par les troupes alliées.
7. Que risquait-il de se passer si l'on tombait et dégringolait en travaillant ?
Si l'on tombait et dégringolait en travaillant, on pouvait considérer cet acte involontaire comme une tentative d'évasion, et l'on risquait d'être fusillé par les gardes SS qui surveillaient les déportés du haut des miradors.