Germinal de Zola, incipit commenté par Yanis
Tout d’abord, on peut remarquer un aspect fantastique. Zola décrit une usine qui apparaît : « il aperçut des feux rouges » (page 60 de l’édition folio). Les feux rouges sont un rappel des Enfers. Cela met l’accent sur l’atmosphère macabre. De surcroît, « les feux rouges » sont comparés à des « lunes fumeuses ». Les lunes sont un élément typique du récit fantastique. Cela fait un rappel de décor de cimetière.
Le décor lui aussi est inquiétant : « un chemin creux s’enfonçait », « tout disparut ». L’auteur nous installe dans une ambiance sinistre et glaciale : « le froid ». De plus, l’usine ressemble à un monstre et l’auteur insiste sur le côté sombre de l’usine : « la respiration grosse et longue d’un échappement de vapeur ». L’usine est ici personnifiée et est semblable à un dragon. L’ancienneté de l’usine est mise en avant : « un tas écrasé de constructions », « des fenêtres encrassées ».
Au terme de cette analyse, l’auteur déploie clairement la phase fantastique : « apparition fantastique » (page 60) en insistant sur la description d’une ambiance effrayante.