Malgré toutes les révoltes par Thibault
Jan Luyken, Gravure hollandaise ancienne, titre original: "Mannier Hoe de Gevange Kristen Slaven tot Algiers Verkoft Werden" (lit. "Manière dont les prisonniers chrétiens sont vendus comme esclaves au marché d'Alger"), 1684, Amsterdam Historic Museum.
Malgré toutes les révoltes contre l’esclavage et l’abolition de ce dernier, il existe encore dans le monde des tortionnaires qui profitent des mauvaises conditions de personnes démunies et les réduisent en esclavage. On recense encore dans le monde plusieurs formes d’esclavage dans différents pays.
Il existe encore des marchés d’esclaves, corroborant la traite des êtres humains. On remarque que les femmes et les enfants sont plus souvent les victimes de ces traites. Les femmes se retrouvent souvent prostituées ou travaillent à la maison tandis que les enfants sont utilisés pour faire du travail forcé. Les hommes quant à eux sont par exemple envoyés dans des exploitations agricoles.
Plus de 20 millions de personnes dans le monde sont victimes d’esclavagisme afin de rembourser des dettes. « L’esclave » doit travailler sans congé jusqu’au remboursement de la dite dette, mais le salaire étant faible ou inexistant, il est possible que la dette ne soit pas remboursée à la mort de « l’esclave », ce qui oblige sa descendance à rembourser la dette à son tour.
Quant au travail forcé, il est toujours de vigueur en France, illégalement. Ces milliers de domestiques se voient confisquer leurs papiers d’identité, travaillent durant des heures et des heures pour un salaire nul, et sont souvent victimes de réprimandes ou d’abus sexuels.
Les principaux foyers d’esclavagisme moderne sont les États-Unis, la Chine, le Vietnam, l’Afrique du Sud et certains pays d’Europe.
L’esclavage, au fil des années, est une diffamation envers l’espèce humaine et ne devrait nullement être autorisé. Les pays où la servitude est exercée clandestinement et illégalement devraient la punir tout en permettant d’offrir une meilleure vie à toutes ces victimes. Si l’on n’arrête pas rapidement toutes ces abominations, alors l’humanité courra petit à petit vers une fin inévitable.
J’abhorre ces pratiques horribles qui, au final, n’apportent que du mal aux victimes de cette infamie. Si j’en avais la capacité, j’irais dénoncer toutes ces horreurs au plus vite, de façon à ce que, une fois pour toute, nous n’entendions plus jamais parler de ces pratiques et activités inhumaines.