La guerre faisait rage par Quentin

Publié le par Professeur L

La guerre faisait rage comme tant d'autres jours. Pourquoi ? Car quelques hommes puissants, aveuglés par le pouvoir, avaient déclaré la guerre, pour gagner du territoire. La guerre n'apporte que la tristesse. En voici la preuve.

C'était un jour de guerre, encore, mais cette fois, après de lourds efforts, l'ennemi avait réussi à pénétrer dans la ville. Il n'avait en tête qu'un seul ordre : pas un seul survivant. Au moment de l'assaut, j'étais sur la place avec tous ces pauvres gens. Nous discutions de tout et de rien, lorsqu'un bruit sourt retentit. Une femme vascilla, puis il y eut des cris. Les gens couraient, cherchaient un abri. J'étais incapable de bouger. J'étais pétrifié. J'apercevais avec horreur, au loin, les enfants pleurer sur le cadavre de leur mère. On apercevait les ennemis tirer, le sang jaillissait de partout, tout le monde s'écroulait. J'aperçus un enfant qui, il n'y avait pas cinq minutes, riait en courant, et qui s'écroula sous le feu des balles. Il appelait sa mère en pleurant. Soudain, je sentis le canon froid d'une arme dans mon cou. Je tombai à genou et fermai les yeux. J'attendais la mort. Je n'entendais qu'un bruit sourd, avant de sombrer dans les ténèbres.

Je me réveillais en compagnie d'un jeune homme. A côté de moi était étendu le cadavre de celui qui aurait pu me tuer.

- Rien de casser ? me demanda le jeune homme.

- Non, je vais bien, mais que s'est-il passé exactement ? répondis-je, déconcertée.

- J'ai vu l'ennemi vous prendre en joue à bout portant. J'ai tiré sans hésiter. Je l'avais touché dans le dos. Ce n'était pas un coup fatal. Mais avec la puissance du tir, son bras a été projeté en avant et vous a donné un coup de crosse dans la tête. Je vous ai vue vous écrouler et j'ai eu peur qu'il vous ait tué. Nous avons libéré la place, mais malheureusement, les renforts ennemis arrivaient. On ne pourra pas résister longtemps. Il nous faut nous aussi trouver du renfort. Mon équipe vient d'en appeler. Il faut se mettre à l'abri, avant le retour des soldats.

- Pourquoi veulent-ils prendre cette ville ? sanglotai-je.

- C'est un bon point stratégique, car elle est en hauteur et peu visible.

 

Tant de tristesse et de mort, pour pouvoir tuer encore et encore ! Je ne comprenais pas cette logique. Nous allions sûrement mourir, mais nous nous battions quand même pour défendre cette ville si paisible habituellement, et maintenant délabrée, transformée en ville fantôme. J'étais bien faible...Je pleurais encore sur le sort de mes camarades, mais je savais aussi que je n'avais encore rien vu de l'horreur de cette guerre...

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