Overlord : critique de Maximilien H.

Publié le par Professeur L

Overlord, ou quand le dieu de la guerre fait des scènes. 

Le spectacle se déroule sur la scène de la Manekine, à Pont Saint Maxence. Cette pièce de théâtre intitulée Overlord a été réalisée et mise en scène par la troupe de la compagnie Amavada, écrite par Nicolas Sorel, jouée par le comédien Johann Axell qui joue le rôle unique sur scène, celui de Marsarès. 

Dans Overlord, il est question du dieu de la guerre, ici Marsarès, dont le nom a été créé de la combinaison des noms Mars et Arès qui sont les dieux de la guerre pour les Latins et les Grecs respectivement. Il est d'ailleurs le seul personnage de toute la pièce de théâtre et nous explique, en vers, comment il déclenche les guerres, attise les colères, et sème le chaos. Mais, dit-il, en créant Hitler, il va tout faire pour rattraper son erreur, car il ne contrôle plus sa création. 

Le metteur en scène a décidé d'utiliser des objets anciens et usés, comme son fauteuil troué ou son frigidaire délabré, mais aussi des objets nouveaux, comme le smartphone qu'il utilise de temps en temps ou sa tablette tactile, peut-être pour démontrer que le dieu del a guerre n'a pas d'âge et est hors du temps. Il utilise aussi divers effets spéciaux, comme par exemple une toile où sont projetées des images, des archives montrant Hitler ou les camps de concentration et d'extermination. Un dispositif visant à imiter une explosion est également mis en place pour symboliser les bombes nucléaires lachées sur Hiroshima et Nagasaki. A la fin du spectacle, Marsarès est coupé du monde et décide de se rendre sur Terre pendant le Débarquement de Normandie, où il se rendra compte de l'horreur de la guerre, en voyant les monticules de cadavres sur la plage. 

J'ai beaucoup aimé les décors et les accessoires que le comédien utilise le long de son spectacle, comme les poteaux métalliques représentant les chefs de guerre de l'époque, représentés ainsi pour symboliser le fait que ces personnages, aussi importants soient-ils, sont manipulés comme des pions par le dieu de laguerre. Mais malgré tout, j'ai trouvé que certains éléments ou effets spéciaux pourraient être enlevés, comme le sang que l'acteur s'étale sur le corps, que je trouve personnellement trop glauque, ou alors les passages comme la voix de Jupiter disant : "je suis fier de toi mon fils", qui je trouve n'apporte rien à la pièce et pourrait être enlevée. Mais malgré ces bémols, j'ai trouvé que l'histoire était intéressante et je ne me suis pas ennuyé une seconde. 

En conclusion, j'ai trouvé cette pièce agréable et pleine de vie, et elle met en scène une histoire qui mérite d'être vue et écoutée. 

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