La partie de cartes de Fernand Léger par la seconde 6

Publié le par Professeur L

La partie de cartes de Fernand Léger par la seconde 6

Séquence 1 : des personnages dans la tourmente de l’Histoire et les spirales du souvenir

 

Séance 3 : Fernand Léger, La Partie de cartes (1917)

 

Vocabulaire :

 

Délibérément : adverbe : volontairement, intentionnellement, de son plein gré.

 

C’est une peinture. Elle représente les soldats qui à cause de la guerre se déshumanisent. Le peintre réalise une œuvre cubiste. Les soldats sont représentés comme des robots car l’artiste utilise des formes géométriques, notamment le cylindre. Fernand Léger met en valeur les actions que les soldats répètent à longueur de journée. Il met en valeur la couleur froide (le bleu) qui évoque le mécanisme des soldats. La géométrisation met en relief la force et la corpulence des soldats. Fernand Léger nous montre dans cette œuvre que les soldats peuvent perdre des membres à cause de la cruauté de la guerre : on a à la fois une impression d’entassement et d’éparpillement. Les corps sont fragmentés, voire démembrés et en désordre. Cette fragmentation symbolise la mort et la disparition des âmes et des sentiments. La couleur chaude du rouge représente la violence et le sang versé à la guerre. Les soldats n’ont plus d’expression : ils sont donc représentés sans visage. Ils se ressemblent tous. Ils sont tous égaux dans la tranchée face à la mort.

 

Cependant il y a des soldats qui ont des médailles, représentant la bravoure. Cela prouve qu’il y a encore un peu d’humanité en eux. Le fait qu’ils fument et qu’ils jouent aux cartes montre qu’il reste une part d’humanité en eux. Le jaune est mis en valeur pour symboliser la joie et la chaleur humaine.

 

Enfin, le jeu de cartes et la guerre ont plusieurs points communs : pour gagner, il faut de la chance, une stratégie et abattre des cartes comme on abat des hommes à la guerre. La partie de cartes est donc une métonymie de la guerre.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :