"Frères humains" : synthèse de Vincent

Publié le par Professeur L

Commentaire de Vincent (3e A)


L'auteur de « Frères humains » est François Villon. Ce texte est une ballade. On le devine grâce à la musicalité présente dans ce texte car il y a un refrain dans ce poème. On le retrouve à la fin de chaque strophe : « Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! » La forme poétique est très vigoureuse car il y a trois dizains, un quintil et des vers en décasyllabes : « Frères humains, qui après nous vivez ».

Le poète est un porte-parole et un messager des morts car le monde des morts s'adresse au monde des vivants. On le voit grâce à : « nous les os » et « nous sommes morts ».

Dans ce poème, François Villon veut défendre les morts qui ont été pendus. L'auteur demande aussi pardon aux vivants au nom des morts. Les mots « absoudre », « excusez-nous » et « par justice » nous le montrent très bien. Dans les vers 9, 19 et 34, l'auteur demande aux vivants de ne pas être indifférents : c'est-à-dire de ne pas les oublier mais aussi de ne pas se moquer des morts. Le champ lexical de la moquerie nous le démontre bien : « ne s'en rie », « âme ne nous harie », et n' « a point de moquerie ». Il y a aussi un autre champ lexical, celui de la putréfaction : « la pluie nous a débués », « le soleil desséchés », « les yeux cavés » et « arraché les sourcils ». Il renforce l'idée que la vie est brève et que l'on va tous mourir. Ce texte est argumentatif car on retrouve les connecteurs logiques « car », « si » et « mais ».

Ce poème est aussi un poème lyrique car l'auteur se plaint de son sort qui sera la mort. Il s'agit donc d'une complainte. Les mots « les cœurs endurcis », « pitié » et « transmis » mettent ainsi l'accent sur la tonalité pathétique de ce poème.

Ce texte révèle enfin qu'il ne faut pas se moquer des morts car chaque vivant est condamné à la mort. La mort est une chose inévitable dans la vie. Si l'on naît, on meurt. L'expression « memento mori », c'est-à-dire « souviens-toi que tu vas mourir », nous rappelle qu'une naissance n'est jamais sans mort. Cette image philosophique dévoile un aspect essentiel de ce poème.

Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

François Villon, "Frères humains"

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