Un matin d'hiver de Charlotte V.
A l'aube d'un matin
Dépourvu de nuages,
Je me levai sans hésiter,
Puis j'enfilai ma veste
D'un noir sombre et satiné.
D'un geste rapide mais preste,
Je refermai la porte principale
De cette gigantesque maison
Aux grands yeux dorés,
Je fis les lacets de mes chaussures
Finement cirées,
J'entendis les magnifiques carillons
Qui rendaient ce moment magique
En cette heure où la neige
Etait glacée et immaculée.
J'étais tellement heureuse
D'être seule à regarder
Tout cet argent et ces diamants
Dont la beauté n'était égalée.
Soudain, le vent souffla,
Et un soleil ardent se leva.
C'est un matin d'hiver,
Que je me suis rendue compte
Que tout n'était pas mauvais
Sur cette Terre.