L'enfer du laminoir par Virgile et Tony

Publié le par Professeur L

Chaque matin, à l’aube, je me lève pour partir au laminoir

Cet endroit est un cauchemar,

Un lieu où la respiration ni l’espoir n’ont de place

Où règne la crasse

 

Nous sommes regroupés, entassés, serrés

Comme dans un camp de prisonniers

L’odeur des métaux

Rend nos compagnons brutaux

Gagnant un salaire de misère

Toute la journée à taper le fer

Ces marteaux qui bourdonnent fiers

Cette fumée meurtrière

En essayant de survivre comme à la guerre

Sans aucune protection

Nous nous battons

Contre cette vapeur

Qui nous remplit de peur

Une véritable prison de labeur

Nous sommes rabaissés comme des bêtes de foire

Où je regarde ces enfants travaillant sans espoir

Nous n’avons pas de lendemain

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