Le combat de Tristan contre le Morholt par Camille B.
Ils arrivèrent sur l'île et commencèrent à s'insulter. Tristan ignora toute provocation et proposa d'aller visiter l'île avant le combat. Ils partirent chacun de leur côté. Tandis que Tristan cherchait une cachette, grimpait aux arbres, installait des pièges, le Morholt de son côté coupait toutes les branches pour ne pas être gêné pendant le combat, à cause de sa taille gigantesque.
L'île était immense, sombre, remplie d'arbres, mais aucune autre verdure à côté. Deux grottes, des corbeaux et des rats composaient le reste du paysage. Quand Tristan et le Morholt finirent de visiter l'île, ils commencèrent à se battre. Tristan brandit son épée et le Morholt prit une massue. Avant de commencer, Tristan avait très peur de mourir, mais plus encore de ne plus jamais revoir son oncle le roi Marc. Il était également angoissé de ne pas réussir sa mission. Il demanda alors au ciel et à la nature de faire en sorte qu'il puisse rentrer chez lui sain et sauf.
Dès le début du combat, les coups d'épée s'enchaînaient. Tristan eut de nombreuses occasions de tuer le Morholt mais il pensait trouver une autre solution, car il n'aimait pas tuer. Mais le Morholt ne cessait de le provoquer. Alors Tristan prit son épée à deux mains. Mais il se retint ! Les deux combattants, épuisés, firent une pause, tels deux aigles aux ailes coupées.
Deux heures plus tard, ils reprirent le combat. Tristan alla se cacher dans un arbre comme un singe. Ses habits étaient désormais rouge sanglant. Le sang dégoulinait de partout. Sa côte de maille était arrachée. Le heaume de Tristan ne protégeait plus beaucoup. Il proposa alors au Morholt un combat à mains nues. Le Morholt accepta. Les poings valsaient avec une force incroyable. On aurait cru voir deux lions féroces se battant jusqu'à la mort. Tristan et le Morholt mirent fin à ce combat et reprirent leurs armes.
Tristan en profita alors pour porter le coup fatal sur le Morholt en lui enfonçant son épée dans le crâne. Le coup fut si violent qu'un morceau de son épée resta planté dans le crâne de son ennemi.
Tristan était heureux d'avoir aboli ainsi la loi qui obligeait la Cornouaille à donner un impôt au roi d'Irlande. Mais il était également triste d'avoir tué quelqu'un qui avait chez lui une famille qui l'attendait et qui l'aimait.