La Princesse de la nature par Mathias et Vincent
Forêt de Yakushima et Mont Fuji, Japon.
Toute l'histoire commence au Japon dans un petit village nommé le village des Emishi, où vit le jeune prince Ashitaka. Un jour, un démon attaque son village. Contraint de le tuer, Ashitaka est maudit. Il doit quitter son village et commence un long périple pour apporter au monde un nouveau message de paix, et espérer être soigné. Dans son voyage il fera de nombreuses rencontres, comme Gingko, qui se révèlera ensuite un commandant qui sert l'empereur. Ashitaka finit par trouver la cité des forges dont la propriétaire s'appelle Dame Eboshi. Il lui demande l'hospitalité. Ashitaka apprend beaucoup de choses sur la nature et sur les ambitions de Dame Eboshi. Le soir même, Princesse Mononoké, alias San, l'enfant-louve, attaque le village des forges. Malheureusement, elle se fait assommer mais Ashitaka la sauve. Que va-t-il se passer ensuite ? Je vous laisse le découvrir...
Le nouveau chef-d’œuvre de Miyazaki compile action, suspense et romantisme, le tout scénarisé dans une épopée. Comme pour le long périple d'Ashitaka, le décor est romantique. De l'action quand il se bat contre les samouraïs. Du suspense quand le démon attaque son village. De plus le jeu de caméra est très bien pensé. Différents plans de caméra sont adoptés. Comme le travelling, le plan d'ensemble ou encore le plan moyen. Le réalisateur, Miyazaki, a de nombreuses sources d'inspiration, notamment la forêt de Yakushima pour son romantisme, la peinture de Caspar David Friedrich, The Pale Rider de Clint Eastwood et la Grande Vague de Kanagawa de Hokusaï pour sa métaphore.
Les moments et personnages forts sont nombreux. Notamment Ashitaka pour sa bravoure et son charisme, San pour son amour de la nature, Dame Eboshi pour son humanisme. Et des moments forts que nous préférons vous laisser découvrir par vous-même.
Si vous aimez l'action, le suspense, avec une nature romantique, le tout dans une épopée fantastique, ce film est fait pour vous ! Et n'oublions pas la musique, composée et dirigée par Joe Hishaishi, et orchestrée par environ 100 musiciens avec toutes les familles d'instruments : les bois, les cordes, les cuivres et les percussions. C'est un orchestre symphonique avec des chœurs.
Ce film mêle humanisme, écologie, complicité, haine et solidarité féminine. La morale de ce film que vous découvrirez en allant le voir, c'est qu'on ne peut pas détruire la nature, car s'il n'y a pas de nature, il n'y a pas de vie.
Les Trente-Six Vues du Mont Fuji (富嶽三十六景, Fugaku-sanjūrokkei) sont une série de quarante-six estampes réalisées par Katsushika Hokusai (1760-1849) et dont les dates d'édition s'étendent entre 1831-1833. Elles représentent le mont Fuji depuis différents lieux, suivant les saisons. Ici nous pouvons admirer La scierie à Honjo, L'orage sous le sommet, Côte de la baie de Tago, Ejiri dans la région de Tōkaidō, Maison de thé à Koishikawa, le matin après une chute de neige, Reflet du mont Fuji dans le lac Kawaguchi, vu depuis le col Misaka dans la province de Kai.