La forge de Menzel par la Seconde 12 groupe 1
Adolph VON MENZEL (1815-1905), La Forge (1872-1875 huile sur toile 158 × 254 cm), Berlin, Alte Nationalgalerie
LE ROMAN ET LA NOUVELLE AU XIXE SIECLE
SEQUENCE 2
ETUDE D'UNE OEUVRE INTEGRALE
GERMINAL DE ZOLA (1885)
Séance 1 : jeudi 08 novembre 2018
Support : Adolph von Menzel , La Forge, Cyclopes modernes
Il a peint la fonderie pour montrer l'atrocité et l'intensité du travail à l'époque. Il y a beaucoup de personnes qui travaillent. Ils sont tout le temps debout. Ce travail est dur car c'est manuel. Ils s'épuisent à cause de la chaleur. Les couleurs sont rouges et orange au centre du tableau. Cela montre que la chaleur est importante. La chaleur provient des corps humains qui sont en activité et qui sont entassés au même endroit. De plus, les ouvriers travaillent dans l'obscurité : l'atmosphère est sombre. Il fait noir. Le tableau repose sur une antithèse entre la lumière du feu et l'obscurité de la fumée. On a l'impression d'être dans les Enfers ou dans un récit fantastique.
C'est atroce car on peut voir qu'il y a des personnages âgés et des enfants qui n'ont plus ou pas encore les capacités d'assumer un tel travail. En outre, travailler dans un endroit enfumé peut provoquer des maladies pulmonaires qui endommagent les voies respiratoires. Les ouvriers qui travaillent autour du feu dépensent de l'énergie. Certains au premier plan à droite et à gauche semblent exténués, épuisés, fatigués. L'endroit fait penser à une ruche ou à une fourmilière. L'auteur met en lumière le bruit qui est important. Du coup, les ouvriers ne peuvent pas se reposer, ni communiquer entre eux. D'où un sentiment de solitude malgré la multitude. De surcroît, les ouvriers n'ont aucune protection pour ce travail.
En conclusion, le personnage principal est la machine car elle est omniprésente. Les ouvriers sont soumis à un processus de déshumanisation à cause des machines. Le peintre est à la fois terrifié et fasciné par les machines.