Buffy The Vampire Slayer, "Hush"

Publié le par Professeur L

Le Cri (en norvégien : Skrik) est une œuvre expressionniste de l'artiste norvégien Edvard Munch dont il existe cinq versions (trois peintures, un pastel et une lithographie) réalisées entre 1893 et 1917. Symbolisant l'homme moderne emporté par une crise d'angoisse existentielle, elle est considérée comme l'œuvre la plus importante de l'artiste.

Le Cri (en norvégien : Skrik) est une œuvre expressionniste de l'artiste norvégien Edvard Munch dont il existe cinq versions (trois peintures, un pastel et une lithographie) réalisées entre 1893 et 1917. Symbolisant l'homme moderne emporté par une crise d'angoisse existentielle, elle est considérée comme l'œuvre la plus importante de l'artiste.

ARGUMENTER AUX XVIIe et XVIII SIECLES

POUVOIRS DU LANGAGE, LANGAGE DU POUVOIR

 Année scolaire 2018-2019 – Lycée Cassini (Clermont-de-l’Oise – seconde 16)

Niveau seconde : séquence 4 :  pouvoirs du langage,  langage du pouvoir

Objet d’étude : argumenter aux XVIIe et XVIIIe siècles

 

Introduction : le fantastique aux frontières de la communication

Support : Buffy The Vampire Slayer (1997-2003) de Joss Whedon, saison 4, épisode 10 : « Hush » (1999)

 

SYNTHÈSE DES ÉLÈVES DE SECONDE 16

 

L'angoisse est mise en scène dans cet épisode grâce à de nombreux paramètres. La nuit est le temps de l'horreur, du fantastique et des monstres. La lumière est très sombre. La musique a un rôle important dans la mise en scène de l'angoisse, avec notamment des bruits hérités de l'enfance. La « danse macabre » de Camille Saint-Saens renforce l’angoisse. On retrouve par ailleurs des jumpscare, la caméra subjective (le moment de la scarification où on se met à la place de la victime, on a l'impression de subir une dissection in vivo grâce à la contre-plongée), le plan de coupe montrant les pieds en lévitation des gentlemen, avec de nombreux indices annonçant leur mort. Le montage parallèle insiste sur l’angoisse et la surprise. Les cris qui sont absents accentuent l'angoisse, de même que les expressions faciales. On a l'impression que les personnages ont besoin de notre aide alors que nous sommes impuissants face à leur situation. Les sons du quotidien sont accentués, les sons sont stridents, ce qui nous plonge dans l'angoisse. Les couleurs renforcent l'angoisse.

 

Joss Whedon montre l’importance du langage verbal en enlevant la voix. La ville s'est retrouvée complètement bouleversée : les gens sont perdus, certains pleurent. D’autres profitent de la situation. L'épisode où Riley et son camarade sont prisonniers dans l'ascenseur est particulièrement comique. Sans la voix, la vie semble plus triste, voire tragique : les personnages ne peuvent pas crier au secours. Sans les mots, les personnages sont dans l'incompréhension, ce qui donne lieu à de nombreux quiproquos. Ces quiproquos créent des conflits et des malentendus qui peuvent très mal se terminer. Les gestes de Buffy et Willow dans l'amphithéâtre sont mal interprétés par leurs interlocuteurs.  Le langage des signes porte à confusion. On comprend que la communication est essentielle pour résoudre les problèmes. La musique de fond est composée d'une voix, ce qui rappelle son importance au cœur de l'intrigue. Ils ne peuvent pas communiquer entre eux quand ils sont séparés ou éloignés. Les étudiants ne peuvent pas être alertés par Tara. Sans voix, elle ne peut demander de l’aide. Le langage verbal apporte la sécurité. La panique et le chaos se diffusent dans la société quand elle est dépourvue de langage. Le réalisateur montre les conséquences de la perte de voix. Le réalisateur nous montre plusieurs types de langage : le langage verbal et le langage gestuel. L’absence de la voix a éloigné tous les personnages sauf Tara et Willow qui parviennent à fusionner à travers la communication gestuelle, annonçant leur future relation amoureuse. Mais dans la plupart du temps, l’absence de discussion complique les situations et renforce l’opacité entre les personnages. On prend conscience de l’importance du langage et de la voix.

 

L’auteur a réussi à inverser les rôles des personnages par rapport au conte. Ici le personnage principal est une femme alors que généralement le héros est un homme dans les contes. Les gentlemen sont des personnages masculins très bien habillés, positifs dans les contes et négatifs dans l'épisode. Ici, ils sont la caricature d'hommes d'affaires. Les sorcières, d'ordinaire négatives, sont ici positives. Ici les gentilshommes sont laids et méchants, et les sorcières sont belles et bénéfiques. La représentation du « prince charmant » ici est celle d'un homme trop parfait et donc ennuyant. Riley ne fait pas rêver, contrairement au prince charmant dans les contes traditionnels. Sa relation avec la jeune fille est vouée à l'échec, ce qui est contraire à la fin des contes traditionnels. Il n’y a plus de transparence entre les amants.  Les rôles revisités donnent encore plus d'originalité aux scènes. La série est originale car certaines scènes cachent des messages décalés. Buffy a l'allure innocente d'une fille impuissante. Mais elle possède un pouvoir surhumain. C’est elle qui pourchasse les monstres. Le couple Anya-Xander est basé sur le sexe, ce qui n'est pas courant dans les contes. Dans les contes, le sexe est omniprésent mais il est caché : pas ici, c'est explicite.

Nosferatu le vampire (Nosferatu, eine Symphonie des Grauens en version originale) est un film muet allemand réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau sorti en 1922, adapté du roman Dracula, bien qu'il fût non autorisé par les ayants droit

Nosferatu le vampire (Nosferatu, eine Symphonie des Grauens en version originale) est un film muet allemand réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau sorti en 1922, adapté du roman Dracula, bien qu'il fût non autorisé par les ayants droit

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