Lycéens au Cinéma : Rêves d'or de Diego Quemanda-Diaz avec la seconde 13

Publié le par Professeur L

OUVERTURE ARTISTIQUE ET CULTURELLE

Lycéens au cinéma

Rêves d’or de Diego Quemanda-Diez (2013)

 

Séquence 3 séance 1

 

Analyse des affiches :

 

Dans l’affiche française, on dirait que les deux personnages sont amis. Ils sont tous les deux habillés de la même façon et ont la tête baissée dans le vide. Leur style vestimentaire montre leur classe sociale qui est assez pauvre. On peut supposer qu’ils sont amis ou qu’ils se connaissent parce qu’ils empruntent le même chemin. Cependant, ils sont un peu écartés, ce qui donne l’impression qu’ils suivent chacun leur propre chemin. Ce sont deux chemins parallèles. Ils avancent vers un but précis, déterminé. On a l’impression qu’on pourrait laisser place à une troisième personne entre les deux jeunes hommes.

L’arrière-plan doré fait référence au titre du film. Le titre fait référence au rêve d’une belle vie. Ils veulent vivre le rêve américain : ils espèrent sortir de la pauvreté. Le rêve d’or est à la fois un rêve de liberté et d’aisance matérielle. C’est un désir matérialiste.

Dans l’affiche américaine, le drapeau fait penser aux barreaux d’une prison, et les étoiles dans les yeux du personnage symbolisent l’espoir, le rêve. Cependant, aux portes de ce rêve, les barreaux signifient qu’ils ont été bloqués. D’autre part, cela donne l’impression que l’on impose une identité, une culture et une nationalité au personnage.

 

La bande-annonce :

C’est un road movie : le film suit la trace de personnages qui voyagent : ce sont des jeunes qui utilisent différents moyens de transport (le train, le bateau, camionnette, la marche).

C’est l’équivalent d’un roman initiatique : on suit des personnages qui évoluent spatialement et mentalement.

C’est un récit picaresque : les héros sont des anti-héros issus des marges de la société qui cherchent la fortune à travers leurs aventures et leur voyage.

C’est un film qui a l’apparence d’un documentaire : prises sur le vif, on est immergé dans l’environnement grâce à la caméra-épaule, le grain de l’image rappelle le format super 16 utilisé pour les reportages.

C’est enfin un survival : les personnages vont devoir survivre à la faim, à la soif, et vont devoir affronter des conditions extrêmes.

 

 

 

 

 

 

 

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