L'usine par Charlotte
Travaillant hargneusement et sans relâche,
Nous réduisons le métal grossier et menaçant
A de petites étoiles, d'un or jaune et scintillant.
Essayant de respirer dans un océan d'air pollué,
Ma gorge commence à s'assécher.
Je vis dans un monde sombre et terrifiant,
Là où l'on ne connaît que la souffrance et le tourment.
Ces marteaux, ces forges, ce métal, cette fumée,
Ces machines que l'on dit si merveilleuses,
Semblent être seulement des bêtes sauvages et teigneuses.
Je travaille dans cet enfer vivant,
Que j'aimerais fuir
Comme le fait le vent.
Aujourd'hui, je suis prisonnier de cette tour,
Mais demain, je revivrai sous un nouveau jour.