La gueule du diable par Alexandre, Morgan et Maxime
Dans la matinée, je sens que je suis fatigué
Quand les jours s'allument, moi je suis à l'enclume
Tous les ouvriers ont des rhumes
Dans l'après-midi, les grosses cheminées vrombissent
Les hommes, après manger, respirent la fumée
La roue dépend de notre destin
L'acier brûlant sortant des bouches monstrueuses
Comme une langue de feu,
Une langue qui nous attrape
Cette machine ressemble au diable
Et les hommes se font poursuivre par l'enfer
Le soir, c'est le calme
Les machines sont éteintes
L'air est plus pur mais on retrouvera tous l'enfer.