Lamentations d'esclaves oubliés par Amaryne et Jade
Enlacés dans cette prison de feu,
Avec cette chaleur qui nous brûle les yeux,
Nous sommes tels des fourmies ouvrières
Dans cet enfer, cette fourmilière,
Qui nous retient prisonniers depuis des millénaires.
Meurtris, nous travaillons jour et nuit,
Nous tombons dans l'oubli.
Ce bruit, stridant et vrombissant
Nous perce les tympans.
Ce grand hangar fait renaître nos cauchemars
Perdus dans le noir, nous n'existons pas,
Nous survivons.
Cet environnement austère
Cette fumée qui envahit l'atmosphère
Nous fait perdre l'esprit
Et gâche notre vie.
Il faut que tout ça s'arrête
Nous ne sommes pas des bêtes !