Les usines, enfers des ouvriers par Damien et Nicolas
Le jour se lève, je pars ;
Je rentre tard le soir.
Les usines me rendent malade.
Le bruit et l'odeur sont épouvantables.
Cette lumière déprimante
Me suit jusqu'à la nuit et me hante ;
C'est comme un film d'épouvante qui ne cesse jamais.
Cette ambiance lugubre et monotone
C'est comme si le temps s'était arrêté à l'automne.
Nous n'avons point de sécurité ou d'hygiène.
Ces machines vrombissent et sont comme des forteresses imprenables.
Quand je pars, cela continue encore et encore,
Jusqu'à ce que la nuit s'empare de nous, jalouse
Que noter corps subsiste à la mort !