Persepolis par Théo

Publié le par Professeur L

La scène se passe au début en 1978 en Iran, dans la capitale, à Téhéran. Le régime politique est la dictature, sous le régime du Chah. Mais les Iraniens vont se révolter. Parmi ces Iraniens, la famille Satrapi, dont la petite fille Marjie connaît l'histoire du pays grâce à son oncle Anouche, va être touchée de près par tous ces bouleversements politiques. Le chah va être expulsé du pouvoir et les islamistes viendront prendre le contrôle du pays. L'oncle Anouche, étant du parti communiste, se révolte, mais va en prsion, se faire ensuite exécuter. Marjie va quitter l'Iran en guerre pour partir en Autriche. C'est là-bas qu'elle va découvrir ses premiers amours. Elle verra que ce pays est complètement différent du sien. Elle reviendra ensuite en Iran pour revoir ses parents et ses proches. Puis, elle quittera son pays définitivement pour aller en France.

 

Le film Persepolis dénonce les fanatismes religieux (qui se traduit par toute une série d'interdictions et d'obligations, come celle de porter un foulard, d'aller en cours de religion). Les gens n'ont pas le droit de porter des vêtements négligés. Ils ne sont pas libres. Le film dénonce aussi la bêtise et les horreurs de la guerre. Les gens se font massacrer car ils se révoltent. Quand l'Irak attaque l'Iran, on dit aux Iraniens d'attaquer avec le Coran dans la main à la place d'un fusil, ainsi ils sont protégés, alors qu'au contraire ils se font tuer par bêtise.

Marjainne Satrapi s'est inspirée de films pour montrer l'horreur de la guerre, comme Rome ville ouverte de Roberto Rossellini (1945) ou Allemagne année zéro (1948) du même réalisateur. Les Iraniens sont coincés. Ils ne peuvent plus rentrer chez eux. La ville de Téhéran est en ruine. Il y a des milliers de morts et de bâtiments en ruine. Il y a des inégalités entre les hommes et les femmes. Les filles sont jugées pour leurs tenues vestimentaires au contraire des garçons qui peuvent s'exposer comme ils le souhaitent. C'est du machisme. Les femmes n'ont aucun droit. De plus, la peinture Assaut d'Otto Dix (1919) et La Brigade des Loups de Hiroyuki Okiura (1999) sont des oeuvres dont Marjanne Satrapi s'est inspirée pour montrer que la guerre déshumanise, que les soldats sont contrôlés et manipulés comme des robots.

 

Le film a néanmoins une dimension lyrique. Marjanne connaît l'amour quand elle quitte l'Iran, mais aussi quand elle revient dans son pays natal. Déjà petite, elle épreouve de l'affection pour son oncle Anouche, mais après aussi pour sa famille qui l'accueille et qui l'aide. Notamment sa grand-mère qui lui répète qu'elle doit être intègre. Marjanne va dans les soirées, se fait des amis avec qui elle discute, et raconte sa vie et d'où elle vient. Le film montre des leçons. Quand Marjanne entre en dépression, elle va ensuite en sortir et se remettre dans le droit chemin.

 

De plus, le film montre que la guerre est horrible. C'est un message à tirer. Il montre que l'Iran est toujours dans la même misère aujourd'hui. Le film raconte l'histoire de l'Iran. Il montre aussi qu'il faut obéir à la loi. Cela ne sert à rien de s'y opposer. Cela finit mal ensuite. On réfléchit sur la dictature et la liberté. Le film est une oeuvre lyrique et engagée. On réfléchit mieux sur la vie après avoir vu le film. On s'identifie aux personnages principaux du film. On a une vision complète de la réalité qui inculque des valeurs humaines. Le film est aussi génial grâce à son humour qui plaît aux jeunes. Beaucoup de personnages sont humoristiques, comme la grand-mère, mais qui est aussi libre, qui parle franchement, et qui enseigne l'intégrité à Marjanne. Elle reste fidèle à elle-même et respecte ses valeurs. Elle est rebelle et émancipée. Son oncle Anouche, lui, est aussi rebelle. Il est courageux, fidèle à ses idées et combatif. Il combat pour la liberté avec hargne. Marjie a beaucoup d'admiration pour cet homme.

 

Il y a des scènes oniriques, comme celles où Marjie parle avec Dieu. Des personnages sont des caricatures du fanatisme islamiste, comme les deux gardiennes de la Révolution qui sont en désaccord avec les habits personnalisés et "occidentalisés" de Marjanne. Ces deux femmes qui s'acharnent sur la tenue de la jeune héroïne ressemblent alors à des serpents, à des monstres invertébrés. Cela montre le dégoût des gens pour le pouvoir islamiste, et la dangerosité diabolique de ces fanatiques.

Plusieurs oeuvres dont s'est inspirée Marjanne Satrapi sont présentes dans le film comme "Le Cri" d'Edvard Munch (1893) ou le film Nosferatu de Murnau (1922).

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