Overlord : critique d'Antoine et Virgile

Publié le par Professeur L

Si la guerre n'était qu'un jeu de stratégie, croyez-vous pouvoir la contrôler ? 

Le protagoniste de l'histoire s'appelle Marsarès. Ce nom vient d'un assemblage du dieu de la guerre romain Mars et du dieu de la guerre grec Arès. Dans cette pièce de théâtre, Marsarès commande les assauts de la Seconde Guerre mondiale. Le personnage principal veut que ce conflit soit planétaire grâce à ses créations machiavéliques qui sont les protagonsites de la Seconde Guerre mondiale. Marsarès, ne pouvant plus contrôler ses marionnettes, se trouve en situation de colère et n'aime pas quand ses plans sont contrariés. A la fin du spectacle, il découvre l'horreur de la guerre en se rendant sur les plages de Normandie, lors du Débarquement des Alliés. Ce spectacle nous apprend que la guerre est imprévisible. Ce n'est pas qu'un jeu, c'est une usine de la mort. L'homme ne peut plus la contrôler, et c'est justement ce qui le rend fou. Marsarès nous raconte son épopée dans sa chambre. On y trouve un frigidaire, un fauteuil, un écran par lequel il nous raconte la vie de ses créations ayant un avenir destructeur. 

Dans un moment du spectacle, nous voyons apparaître une ligne de feu qui symbolise la colère de Marsarès. Le sang qu'il se met sur le corps représente la mort présente lors du Débarquement de Normandie. Pour changer l'ambiance de la salle, le metteur en scène utilise des jeux de lumière. La personnification des généraux en poteaux est interprétée comme la préparation des batailles à venir. On peut s'identfiier au protagoniste à travers son style vestimentaire provoquant, comme les jeunes de nos jours. Pour interpréter le discours d'Hitler, il se vêtit d'une veste d'amiral, met sa capuche et nous fait penser à un assassin. Quand Marsarès s'endort, on peut voir à travers ses rêves, quand il joue à la console, quand il regarde un film, les anciennes guerres qu'il a accomplies et les futures qu'il prépare. La détonation que nous entendons à la fin du spectacle représente Hiroshima et Nagasaki. Après cette guerre, il lance la Guerre Froide. 

On a apprécié ce spectacle grâce à la mise en scène, le jeu de l'acteur, les effets spéciaux et son vocabulaire qui nous est parfois familier et qui nous fait sourire. 

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