Germinal de Zola, première partie synthétisée par Jean-Daniel
Tout d’abord, nous rencontrons de nouveaux personnages, dont Etienne Lantier, qui est le personnage anonyme du début du roman. Il est brun, doit avoir 21 ans et a été chassé de son ancienne ville car il a giflé son patron. Maintenant, il se retrouve donc pauvre, seul, et à la recherche d’un nouveau travail. Cependant cette recherche ne s’avère pas fructueuse, car en effet, le pays se retrouve de jour en jour un peu plus dévasé par le chômage. Sur sa route, il rencontre un vieillard nommé « Bonnemort ». Il est appelé ainsi car il a failli mourir plusieurs fois. Ce dernier lui explique comment se déroulent ses journées à la mine, et nous explique qu’il est le grand-père d’une famille nombreuse : les Maheu. Dans les Maheu, on a Toussaint Maheu, le père, la Maheude, la mère et leurs 7 enfants (Zacharie 21 ans, Catherine 15 ans, Jeanlin 11 ans, Alzire 5 ans, Léonore 6 ans, Henri 4 ans et Estelle 3 mois). Dans cette famille, tous travaillent à la mine, sauf les 4 derniers enfants car ils sont trop jeunes. Ils restent donc à la maison auprès de leur mère, car elle non plus ne va pas à la mine.
Cette mine est appelée le Voreux. Malgré leur travail acharné et infernal, ils n’ont pas beaucoup d’argent. Leur salaire n’est pas élevé et ils ont beaucoup de mal à vivre ainsi. Ils habitent d’ailleurs dans des corons. Ce sont des maisons précaires, avec seulement trois pièces, ce qui signifie que pratiquement tous les enfants se retrouvent dans la même chambre. Les corons possèdent peu d’espace, et donc peu de confort. De plus, les conditions de travail ne sont pas préférables. En effet, la mine est très sale et pas du tout sécurisée. L’environnement est inadapté au travail. Il peut être humide : « à quelques centimètres de son visage, ruisselant d’eau, de grosses gouttes ». Mais il peut être à la fois très chaud : « la température montait jusqu’aux 35 degrés ». Travailler quand il pleut n’est pas possible et quand il fait très chaud non plus. On qualifie même le travail de « calvaire » afin d’insister sur la difficulté du travail. En plus, les mineurs travaillent beaucoup mais gagnent peu d’argent, car à cette époque, trouver de quoi se nourrir est très difficile. Le lieu est d’ailleurs très sale : « poutres noires de poussières ». On imagine donc qu’il est très peu entretenu. Le manque d’hygiène peut provoquer des maladies comme Bonnemort qui crache du charbon : « c’est du charbon », « j’en ai dans la carcasse de quoi me chauffer jusqu’à la fin de mes jours ».
Pour finir, pour parler de la mine, l’auteur emploie le terme « ténèbres », ce qui nous fait penser à l’Enfer et nous plonge donc dans une atmosphère sombre et inquiétante.