Germinal d'Emile Zola, synthèse de la première partie du roman par Carla

Publié le par Professeur L

Germinal d'Emile Zola, synthèse de la première partie du roman par Carla

Au début du roman Germinal d’Emile Zola, l’auteur nous décrit une scène où se trouve un homme possédant une identité totalement anonyme. Seulement, en poursuivant la lecture, cette dernière est révélée. L’auteur nous informe que le nom du personnage principal est Etienne Lantier. Ce personnage erre dehors depuis plusieurs jours, à la recherche d’un poste de machineur. On apprend qu’il a été renvoyé de son travail à Lille, pour violence sur son patron : « il se revoyait dans son atelier du chemin de fer, giflant son chef, chassé de Lille » (page 62 édition folio).

Ensuite, il arrive auprès d’une mine où il va rencontrer Bonnemort. Ensemble, ils parlent du chômage. Etienne veut à tous prix trouver du travail car il est sans totalement démuni : « Rien, plus un sou. » (Page 63). Bonnemort travaille dans la mine depuis tellement longtemps qu’il tousse et crache du charbon : « Le vieux cracha noir » (page 63). Les familles vivent entassées dans des corons. On découvre aussi les Maheu, famille vivant dans la précarité totale : « comme écrasant de leur poids le sommeil des êtres que l’on sentait là. » Un premier membre de la famille, Catherine, est décrit comme fatigué : « cédant au besoin invincible de retomber sur le traversin » (page 73). Leur famille très nombreuse est composée de plusieurs enfants qui dorment deux par lits, alors qu’ils n’ont pas le même âge : « Zacharie, l’aîné, un garçon de 21 ans, était couché avec son frère Jeanlin, qui achevait ses onze années » (page 73).

Ils sont décrits comme très pauvres avec une grande misère : « Il était maigre, dégingandé, la figure longue » (page 75). L’atrocité est surtout visible lorsqu’on apprend que Catherine, quinze ans, travaille dans les mines : « Elle enfila sa culotte de mineur » (page 75). Ils gagnent très peu : « Tu n’as rien, toi ? – J’ai deux sous » (page 79), et la suite nous laisse comprendre qu’ils risquent de se laisser mourir de faim.

Les conditions de vie et de travail sont affreuses car l’obscurité est présente dans la mine, et les ouvriers en souffrent : « c’était Maheu qui souffrait le plus. En haut la température montait jusqu’à trente-cinq degrés ». Il y a beaucoup de danger mais ils prennent le risque pour avoir le plus de berlines remplies et avoir un meilleur salaire.

En conclusion, les conditions de vie et de travail sont horribles. En effet, toutes les catégories d’âge en subissent les conséquences, comme Catherine et ses frères et sœurs, et travaillent en même temps, comme Bonnemort, qui depuis cinquante ans, travaille lui aussi dans la misère des mines.

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