Comparaison entre le Silence de la mer de Vercors et l'incipit de l'Ile au trésor de Stevenson par Carla

Publié le par Professeur L

Illustration de N. C. Wyeth pour l'édition de L'Ile au trésor de Stevenson en 1911.

Illustration de N. C. Wyeth pour l'édition de L'Ile au trésor de Stevenson en 1911.

Le narrateur nous décrit le personnage du marin en utilisant des adjectifs qualificatifs comme par exemple : « vieux », « grand »,  « athlétique », mains « énormes », « calleuses ». Ils nous permettent de nous représenter le personnage. Le narrateur le décrit aussi avec le champ lexical des blessures : « balafré », « estafilade », « cicatrices »,  « sillon », « coup de sabre » et « face rôtie ».  Dès le début on peut remarquer une énumération de la ligne 9 à la ligne 12, ou encore des hyperboles « rôtie par le soleil » ligne 6 et « immense estafilade » ligne 6, ce qui rend le personnage impressionnant et inquiétant. En outre, il emploie une comparaison péjorative pour désigner sa rudesse : « frappait comme un sourd à la porte » ligne 21. On peut ressentir le dégot qu’éprouve l’auteur avec les termes «  goudronner », « graisseux », « calleuse », « blanchâtre » et « livide ». Les couleurs dominantes sont noirâtres, blanchâtres et rouges, ce qui crée des effets de contraste saisissants. L’auteur de ce texte utilise des phrases assez longues, elles sont pour la plupart déclaratives et servent à dresser un portrait du personnage mis en scène. Le narrateur donne un rythme précis à ces phrases. Elles forment une accumulation, ce qui donne à ce texte une impression d’accablement. En lisant le texte, on a l’impression de ressentir la lourdeur des pas du marin. C’est comme si on éprouvait la fatigue du marin.

 

Il y a plusieurs points communs entre le texte de Robert Louis Stevenson et le Chapitre II du Silence de la mer de Vercors : par exemple, dans les deux extraits, un homme inconnu apparait. Ils ont tous les deux le même but : trouver un logement chez l'habitant. Les deux hommes ont aussi plus ou moins la même taille, ils sont tous les deux grands. Dans les deux textes les inconnus ne parlent presque pas. Les deux récits sont racontés au passé. Tous les deux expriment un retour sur des événements passés au moment de la narration, c’est donc une analepse.

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