La porte de Corantin et Tatiana

Publié le par Professeur L

LA PORTE

Carl Johnson, un jeune architecte sortait frais émoulu de l'école. Il venait d'y passer huit longues années avec son diplôme d'architecte. Carl faisait un mètre quatre-vingt deux et soixante dix kilos. Avec  sa taille et son corps d'athlète, il se sentait prêt à conquérir le monde.

 

Il n'était pas fort sollicité en raison de son manque d'expérience. Il avait déjà fait le plan de quelques maisons, mais à chaque fois il ne trouvait pas preneur.

Un jour son téléphone sonna, c'était un jeune couple qui envisageait de construire une maison. Carl Johnson leur donna rendez-vous. Le jour du rendez-vous, Carl était anxieux : allait-il enfin lancer un projet ?

Arrivé à l'endroit du rendez-vous l’angoisse se fut de plus en plus palpable :

 

  «  Bonjour! C'est vous les personnes qui voulez construire une maison ?

         Bonjour! Oui nous sommes Mr  et Mme Lanussé, révélèrent-ils.

         Donc vous voulez une maison spacieuse ou petite ? se renseigna Carl.

         Cela ne nous tracasse pas, nous  préférons une maison moderne.

         Je vois! Je vous ferai le plan pour la prochaine fois.

         On vous laisse notre numéro de téléphone ?

         Oui, je vous contacterai.

 

Quelques mois plus tard, la maison était construite. Il avait eu plein d'argent. Mais il apprit que le jeune couple avait disparu du jour au lendemain mystérieusement. La police inspecta les lieux et découvrit une porte bizarre que Carl n'avait pas conçue pour la maison. Un soir l'architecte retourna dans la maison et se dirigea vers la porte...

Carl était très effarée, il ne savait pas ce qu'il se passait. La porte était grande, de couleur marron, qui puait le vomie, sale, déformée et gluante. Quand il ouvrit la porte, il arriva dans un monde très étrange. Carl avança et il découvrit des gens qui apparemment étaient prisonniers. Il y avait Mr Lanussé. Ils étaient entourés par des créatures armées de la tête au pied. Celles-ci ressemblaient fortement à des vampires. Une personne tenta de se sauver, mais un vampire lui sauta dessus et le mordit violemment à la gorge. Carl avança dans le monde mais des vampires le firent prisonnier et l'emmenèrent voir le chef. Il lui prit du sang et le martyrisa. Les vampires montraient des vidéos des humains, qui se faisaient  martyriser et torturer.

 

Carl Johnson était très angoissé, il  ne savait pas ce qui allait se passer. Les vampires lui ordonnèrent de rester  tranquille. Carl posa plein de questions sur toutes les vidéos qu'il avait vues. Ils lui répondirent : « tu veux savoir ? Viens dans la salle des tortures !»

 

Carl avait la boule au ventre. Il se demandait comment il pouvait se libérer de l'empire et du contrôle exercées par les vampires sur les être humains.

« Si tu veux revenir dans ton monde, il faut d'abord travailler pour nous ! ordonna l’empereur des vampires. Il accepta avec regret. Mais Carl ne pensait plus qu'à une chose : fuir cette société cruelle et retrouver son ancien monde.

 

Il était nourri, logé et habillé par les vampires, car il nettoyait les lieux où les vampires vivaient.  Carl arriva à se sauver au bout de quelques jours ; mais les vampires le poursuivirent. Il y arriva car il était tout seul dans la salle principale de la maison et il n’y avait personne à proximité. Mais les vampires se rendirent compte assez tôt de sa disparition plus que suspecte. Après une course – poursuite délirante, Carl finit par retrouver la porte qui reliait les deux mondes. Il n'avait plus que quelques mètres à franchir. Après avoir refermé la porte ensorcelée, Carl ne songeait qu'à fuir hors de la maison qui commençait à trembler sur ses fondations. Il arriva à se sauver avant que la maison ne s’écroulât.

           

            Quelques années plus tard, Carl construisait des maisons pour les plus démunis. Il aidait toutes les associations pour faire des logements. Mais cette histoire restera à jamais gravée dans la mémoire de Carl. Parfois, quand il marche seul dans la rue, il lui semble encore entendre les hurlements des humains sous la torture des vampires, avant de s’apercevoir qu’il ne s’agit que du sifflement monotone du vent.

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