Chevaliers d'hier et d'aujourd'hui

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LES CHEVALIERS D'HIER ET D'AUJOURD'HUI

SEQUENCE 3

 

I.     Introduction : qu'est-ce qu'un chevalier ?

 

-      Un chevalier est un soldat qui a un haubert, un bouclier, un écu, une épée, un blason, un heaume, un destrier, une lance, une côte de maille, un casque.

-      C'est quelqu'un qui protège les citoyens

-      il est en général riche

-      avant de devenir chevalier, on est écuyer

-      il doit être courageux, serviable, généreux et protecteur. (comme Ashitaka)

 

Séance 1 : jeudi 06 janvier 2011

Objectif : comprendre que le chevalier est une figure passée, présente et future

Supports : Batman begins de Christopher Nolan (2005) et Le Vagabond des limbes. Le Solitaire de Godard et Ribero

 

Grâce à l'affiche du film et à la planche de BD, on a compris qu'il y avait des chevaliers encore aujourd'hui mais également dans le futur.

En effet, l'affiche de Batman montre que le héros sauve les gens la  nuit, il combat le mal la nuit. Son équipement nous fait penser à l'armure des chevaliers médiévaux : la cape, le haubert, l'écu, le blason, le heaume, la côte de maille. Le blason de Batman est la chauve-souris. Car cet animal était sa phobie qu'il a combattue. Le blason est souvent la représentation d'un animal que le chevalier a combattu.

La planche de BD montre un  chevalier du futur dont la monture est un vaisseau spatial. Il est solitaire. Le vaisseau spatial est attirant car il scintille.

 

Séance 2 : mardi 11 janvier 2011

Support : Perceval ou le Conte de Graal de Chrétien de Troyes

Objectif : comprendre la cérémonie de l'adoubement, le Graal, le champ lexical et l'impératif

 

        Perceval a été élevé par sa mère, loin de la civilisation. Un jour, dans la forêt, il rencontra des chevaliers qui venaient du royaume de Caamelot. Ils lui proposent de devenir chevalier.

        Ce texte décrit la cérémonie de l'adoubement, c'est-à-dire le passage de l'adolescence à l'âge adulte. Le chevalier parrain fait de Perceval un chevalier nouveau. L'adoubement est un passage symbolique. C'est un rite initiatique au cours duquel le jeune écuyer abandonne les habits de l'enfance : « Sans autre délai il met les nouveaux vêtements et il abandonne ceux faits par sa mère. »

Pour décrire les nouveaux vêtements du chevalier, l'auteur utilise le champ lexical de la richesse : « il lui fit apporter en présent, chemise, caleçon de toile fine, chausses teintes en rouge et tunique d'un drap de soie bleue, un tissu confectionné en Inde. »

        Le chevalier parrain donne une série de conseils à Perceval. D'où l'utilisation systématique de l'impératif  et du futur : « vous mettrez les vêtements que voici » (futur), « souvenez-vous », « ne cherchez pas », « secourez-les ». Ces conseils affectifs et protecteurs sont inspirés par la religion chrétienne. C'est pourquoi l'auteur emploie le champ lexical de la religion : « le plus élevé que Dieu... », « en tant que bon chrétien », « le péché », « allez volontiers à l'Église », « priez », « pitié de votre âme », « Seigneur ».

 

Séance 3 : jeudi 20 janvier 2011

Support : Tristan et Yseut

Objectif : reconnaître le registre épique dans une scène de combat

 

Ce texte met en scène le combat entre Tristan et un dragon. Le combat d'un chevalier errant contre un monstre diabolique est une scène que l'on retrouve souvent dans la littérature du Moyen-Age. Le texte est épique comme le montrent les nombreux verbes de combat au passé simple.

On peut trouver le texte monotone, car il n'y a pas vraiment de description, et les sentiments ne sont pas très développés.

 

Séance 4 – Mardi 25 janvier 2011

 

Support : Chrétien de Troyes, Lancelot ou le chevalier à la charrette

 

Objectif : comprendre la force stoïque et l'abnégation du chevalier, découvrir l'oxymore et la force de l'amour qui inspire le chevalier

 

 

 

Lancelot part à la recherche d'une princesse qui s'appelle Guenièvre. Mais pour la retrouver, il doit traverser un pont bien particulier : le Pont de l'Épée. Ce nom fait référence à la forme et à la matière du pont puisqu'il s'agit en réalité d'une grande épée : « mais l'épée solide et rigide, avait la longueur de deux lances » ; « épée aiguisée et étincelante » ; « personne n'avait à craindre qu'elle se brise ou qu'elle plie, car elle avait été si bien faite qu'elle pouvait supporter un lourd fardeau. »

 

L'auteur utilise une accumulation d'adjectifs qualificatifs : « traîtresse, noire, bruyante, rapide et chargée, si laide et épouvantable ». Les mots utilisés sont péjoratifs pour créer l'idée de la mort et pour montrer que ce fleuve est diabolique : « on aurait dit le fleuve du diable. »

 

Lancelot ressent à la fois de l'amour et de la souffrance : « douce cette souffrance ». Pour exprimer l'ambiguïté de ses sentiments, l'auteur utilise une oxymore (rapprochement de deux mots de sens opposés). Par conséquent, ce texte est à la fois lyrique et épique. Grâce à l'amour qui l'inspire, le chevalier fait preuve de vaillance, d'abnégation et il est stoïque, car malgré la souffrance, il se bat pour sa dame.

 

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