Autoportrait d'Henri Aimé Gauthé par Johnny

Publié le par Professeur L

L'auteur de ce poème en alexandrins est Henri Aimé Gauthé, un soldat agent de liaison puis téléphoniste pendant la Première Guerre mondiale. Ce texte date du 10 janvier 1918. Il s'agit d'une lettre.

L'auteur se trouve laid à cause de la guerre. Avant la guerre, il était "doux et timide", mais la guerre l'a changé. Il a perdu sa dignité (la dignité c'est le fait que ta vie t'appartient, et que l'on te traite comme un humain, et pas comme un objet). Il a l'impression d'être déformé : "à mon front large on voit tout au sommet des bosses", "airs pervers". La guerre l'a transformé en monstre. Maintenant, il a "un rire décevant" et il aime faire des "piqûres atroces", alors qu'il était doux et timide avant. Il se dévalorise comme le montrent les antithèses. Il a tué pour son pays, mais en effet, sa conscience ne le voulait pas. Donc il se sent mal dans sa peau. Il devrait être un héros, mais il ne le veut pas. Il se considère comme un anti-héros.

Je pense aussi qu'il était triste que son frère aîné soit mort à la guerre. Là, il se sent déshumanisé. Dans ce texte cependant, il raconte q'"une que je sais ne voit pas ma laideur". Je pense qu'il parle de la mort, car il a envie de mourir pour tous les crimes qu'il a faits. Il parle peut-être des balles quand il tirait sur les ennemis.

La comparaison "ma lèvre rouge comme une fraîche blessure" laisse penser qu'il est blessé de tout ce qu'il a fait, à cause des personnes qu'il a dû tuer. Il ressent leur douleur.

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