Les Contemplations de Victor Hugo : dossier de lecture par Justine en seconde 16. Deuxième partie.
La Jeune Fille à la perle (en néerlandais : Meisje met de parel) est une peinture à l'huile sur toile réalisée par le peintre néerlandais Johannes Vermeer vers 1665. Ce tableau de moyenne dimension est un portrait en buste d'une jeune femme anonyme — peut-être l'une des filles de Vermeer — portant une perle à l'oreille ainsi qu'un turban sur la tête. Pour sa composition et son sujet proches de l'œuvre de Léonard de Vinci, on la surnomme aussi la « Joconde du Nord ».
Elle était grande, et, moi, j'étais petit.
Pour lui parler le soir plus à mon aise,
Moi, j'attendais que sa mère sortît ;
Puis je venais m'asseoir près de sa chaise
Pour lui parler le soir plus à mon aise.
Que de printemps passés avec leurs fleurs !
Que de feux morts, et que de tombes closes !
Se souvient-on qu'il fut jadis des cœurs ?
Se souvient-on qu'il fut jadis des roses ?
Elle m'aimait. Je l'aimais. Nous étions
Deux purs enfants, deux parfums, deux rayons.
Dieu l'avait faite ange, fée et princesse.
Comme elle était bien plus grande que moi,
Je lui faisais des questions sans cesse
Pour le plaisir de lui dire : Pourquoi ?
Et par moments elle évitait, craintive,
Mon œil rêveur qui la rendait pensive.
Puis j'étalais mon savoir enfantin,
Mes jeux, la balle et la toupie agile ;
J'étais tout fier d'apprendre le latin ;
Je lui montrais mon Phèdre et mon Virgile ;
Je bravais tout; rien ne me faisait mal ;
Je lui disais : Mon père est général.
Quoiqu'on soit femme, il faut parfois qu'on lise
Dans le latin, qu'on épelle en rêvant ;
Pour lui traduire un verset, à l'église,
Je me penchais sur son livre souvent.
Un ange ouvrait sur nous son aile blanche,
Quand nous étions à vêpres le dimanche.
Elle disait de moi : C'est un enfant !
Je l'appelais mademoiselle Lise.
Pour lui traduire un psaume, bien souvent,
Je me penchais sur son livre à l'église ;
Si bien qu'un jour, vous le vîtes, mon Dieu !
Sa joue en fleur toucha ma lèvre en feu.
Jeunes amours, si vite épanouies,
Vous êtes l'aube et le matin du cœur.
Charmez l'enfant, extases inouïes !
Et quand le soir vient avec la douleur,
Charmez encor nos âmes éblouies,
Jeunes amours, si vite épanouies!
Le poème que j’ai préféré est Lise dans son livre I qui s’intitule Autrefois qui résume sa vie de 1830 à 1843. Il l’a écrit en mai 1843. Ses rimes sont croisées et le vers utilisé est le décasyllabe. Tout d’abord, dans ce poème, Hugo raconte le moment où il avait douze ans : il fait l'expérience d'un amour impossible qu’il avait pour une certaine fille qui se prénommait Lise et qui avait seize ans. Cette fille aimait Victor mais elle disait que c’était un enfant car il était plus jeune qu’elle. De plus ce poème dégage plusieurs sentiments. Le sentiment qui est mis le plus en avant ici est l’amour car ce poème raconte en quelque sorte l’amour de deux personnes mais cet amour est impossible. Lorsqu’nous lisons le début du poème, nous sommes heureux car nous nous disons que c’est une belle histoire d’amour entre deux êtres avec une différence d’âge. Cependant la fin du poème est plutôt triste car nous comprenons au vers 31 que finalement Lise ne peut pas être amoureuse de lui parce qu’il est trop jeune pour elle. Dans le dernier paragraphe, Hugo est triste du destin car pour lui les « jeunes amours » peuvent être autant « vite épanouis » qu’autant « vite évanouies ». Le registre utilisé dans ce poème est le lyrisme car il exprime beaucoup ses sentiments et ses émotions comme la joie, la tristesse, l’amour. J’aime également ce poème par la zimplicité des mots utilisés pour décrire des émotions délicates et profondes. Victor Hugo utilise des phrases et des mots simples à comprendre et va directement droit au but. De plus, ce poème cache une belle histoire d’amour et tire de bonnes conclusions. Pour finir, le poète raconte ses habitudes, ce qu’il faisait avec Lise et il se remémore les moments forts passés avec elle. Ce poème fait partie de ses souvenirs d’enfance et de sa période où il était heureux.