Apollinaire abécédaire amour
Abécédaire composé à partir des travaux d'Alex, Evan, Mathéo, Pauline S., Thomas et Zacharie
Amour : Apollinaire dévoile ses sentiments envers les femmes qu'il a aimées notamment Lou, Madeleine, mais également envers ses frères d'armes. Par exemple dans « C'est Lou qu'on la nommait », il avoue qu'il aime tellement cette femme qu'il lui appartient (vers 3, 4, 5) : « Mon cœur que le diable l'emporte/Et qu'il le dépose à sa porte/N'est plus qu'un jouet dans sa main ». Ou encore dans « L'Abri-caverne », on apprend qu'une entité qu'il pense avoir inventé lui permet grâce à l'amour qu'il ressent de garder la tête haute (vers 26 et 29) : « Les autres jours je me rattache à toi » « En imaginant ta beauté ». De plus, il exprime son désir sexuel pour Madeleine dans « Fusée » (vers 3) : « Tes seins sont les seuls obus que j'aime ». Apollinaire exprime son amour envers cette femme dans d'autres poèmes comme « Simultanéités » dans lequel il décrit « les cheveux noirs de Madeleine » et « tes beaux yeux ô Madeleine ». (vers 26 et 29)
Ainsi l'amour est l'une des thématiques principales du recueil. En effet Apollinaire exprime son amour envers les femmes, mais également envers ses frères d'armes, envers l'Italie, envers le monde et envers la vie. Tout d'abord les femmes. En effet, dans plusieurs poèmes, il clame son amour à Madeleine et à Lou. Il dévoile son amour fou pour Lou dans « C'est Lou qu'on la nommait » et il lui dédie le poème « La nuit de 1915 ». Pour Madeleine, il va écrire un poème qui porte son nom. Il exprime son attirance et son désir sexuel pour la jeune femme dans « Fusée ». Mais il aime également ses camarades de guerre, à qui il va rendre beaucoup d'hommages dans ses poèmes, comme dans « Ombre », ou « La colombe poignardée et le jet d'eau ». De plus, on apprend qu'il aime son pays natal, l'Italie : il aime ses coutumes, ses habitudes, son ambiance, et il l'oppose fièrement au fonctionnement strict et autoritaire de l'Allemagne.