Le monde inconnu d'Aurore et Anne-Sophie

Publié le par Professeur L

LE MONDE INCONNU

Par une froide nuit d'hiver, au cœur de la cité endormie. Lizzie faisait le ménage comme tous les soirs au collège. Mais ce soir-là, était particulier, car c'était la fin de la semaine. Cette femme avait plus de travail que les autres jours. Elle alla chercher un ballai pour finir de nettoyer les couloirs. Elle commença à balayer le couloir qui joignait la cave. Après, elle passa au couloir de la salle une à dix pour continuer son travail. En même temps, elle croisa la directrice qui quittait le collège. Le dernier couloir qu'elle fit, était celui qui menait à la cave. Lizzie y descendit pour aller ranger le balais.

Lizzie avait peur toute seul dans ce quand collège, en particulier quand il fallait descendre dans la cave. Quand tout d'un coup, un bruit surgie à côté d'elle. Lizzie eut tellement peur, qu'elle lâcha le balais et couru vers la porte qui s'était refermée. Elle était pâle, très pâle, aussi livide qu'un mort ! Elle était affolée. Que devait-elle faire ?

Elle continua d'avancer dans l'obscurité, fascinée par le bruit qui pourtant l'angoissait. Soudain, surgit un rat. Elle pensa que ce bruit n'était du qu'à lui. Mais tout-à-coup, elle vit une porte apparaître. La porte s'ouvrait et se refermé toute seule. Lizzie tendit la main, toucha la poignée. Mais cette poignet n'était pas comme les autres. Celle-si était énorme avec une tête de vampire et des antennes sur la tête. Elle l'ouvrit mais elle vit un monde lugubre, tout noir. En fait, il n'y avait rien...si...que du noir. Elle entra dans ce monde ténébreux, mais ne vit toujours rien à par un chemin caillouteux. Au bout d'un moment, elle vit le chemin se diviser en deux. Elle prit le chemin de droite. Mais après, ce chemin se coupa en quatre. Lizzie prit celui qui se trouvait à sa gauche. La jeune fille était curieuse de savoir ce qu'il y avait au bout de ce long chemin. Elle voulait le savoir mais elle avait peur. Lizzie était très angoissée. Elle essayait de se convaincre, qu'il n'y avait rien d'effrayant, à part le fait d'être seule dans un monde inconnu, où il n'y avait presque pas de lumière pas de bruit. Ce monde était trop silencieux. Lizzie arriva au bout du chemin où elle aperçut une maison étrange. Cette maison était étrange car, elle était ronde, les murs étaient tapissés de ronces. Il y avait des têtes de vampire avec des antennes comme sur la poignée de la porte par laquelle Lizzie était entrée. Il n'y avait pas de fenêtre mais des squelettes à la place.

La porte s'ouvrit :

            « Qui est là ? cria Lizzie en restant à la porte. » personne ne répondit. Lizzie entra. La porte se referma d'un coup sec ! Le cœur de Lizzie battit à une vitesse incroyable. Une vieille dame arriva avec des biscuits et un sourire...

            « Bonjour, mon enfant ! assieds toi et prend de ces délicieux petits gâteaux !dit la vieille femme.

            -Bonjour...dit Lizzie avec une voix tremblante.

            -Quel est ton prénom ? demanda- t-elle 

            -Je... je m'appelle Lizzie... et vous ?

            -Gertrude, et mon mari Jean-Eude

            -Où est-il en se moment ? Si ce n'est pas trop indiscret, rétorqua Lizzie

            -A l'heure qu'il est... il doit être entrain de terroriser l'autre monde !

            -L'autre monde ? questionna Lizzie »

L'autre monde n'est autre que la Terre où Lizzie vit. Gertrude avait un sourire doucereux. Elle était laide : elle avait un nez crochu, ses vêtements étaient troués, vieux, pleins de poussières, ses cheveux étaient mal coiffés et secs. Gertrude avait tout d'une sorcière ! Lizzie demanda si elle pouvait rester pour une nuit. La vieille femme accepta de suite.

            « Excusez-moi de vous-poser cette question, mais avez-vous déjà vu ou accueilli des gens de  l'autre monde ? demanda Lizzie avec une grande peur.

            -Bien sûr ! Pourquoi cette question mon enfant ?!

            -Pour savoir...

            -Et bien, si tu veux savoir, je vais te raconter quelque chose, s'exprima Gertrude

            -Allez-y je vous écoute, dit Lizzie malgré une grande anxiété.

            -Un jour, un jeune homme de vingt-six ans frappa à la porte. Je lui ouvrit. Il entra. Ce jeune  homme à bien dû rester une semaine environ...

            -Et qu'est-ce qui s'est passé ? Allez-en au fait, coupa Lizzie

            -D'accord, Jean-Eude et moi lui avons donné bien à manger pour l'engraisser et après Jean- Eude la étranglé pour que l'on puisse le manger ! Il était succulent !!!

                        Mais n'aie pas peur, nous n'allons pas te manger !

            -Et...pourquoi l'avez-vous mangé ? demanda Lizzie

            -Il venait de l'autre monde que nous détestons tous ici !

            -Il nous l'a dit lui même et ça se voit de toute façon !

            -Je viens de pensez à quelque chose...pourquoi es-tu là ? Si tu viens de la terre des montres   et de l'épouvante.

            -C'est pour aller dans le monde des humains, pour voir comment ils sont et surtout pour leur   faire peur ! dit Lizzie ironiquement. »

 

Lizzie alla dans sa chambre tout en étant angoissée. Elle tourna en rond, pendant un moment. Lizzie inspecta les lieux. Dans sa chambre, il y avait une fenêtre alors qu'a l'extérieur non .Elle ouvrit : un mur ! Il n'y avait qu'un mur de ronces ! Que devait-elle faire ?

            «  Ce n'est pas possible... je doit être en train de rêver ! »

Gertrude l'appelas pour lui dire que le repas était prêt. Lizzie descendit.

            « Jean-Eude ! vient voir ! Cria Gertrude dans la maison, nous avons de la visite !

            -Qui donc ? demanda t-il avec une voix grave »

Jean-Eude entra dans la pièce où Lizzie et sa femme préparaient le repas.

            « Bon...Bonjour ! bégaya t-elle »

Lizzie avait de plus en plus peur?. Dès qu'elle eut fini de manger, elle repartit danse sa chambre. Lizzie était fatiguée... elle s'allongea et s'endormit. Le lendemain matin elle se réveilla en pleine forme, Lizzie avait dormi comme un loir. Gertrude frappa à la porte de sa chambre. Lizzie lui ouvrit la porte. La vielle femme venait pour lui apporter son petit déjeuner. Gertrude lui dit :

            « Dépêche-toi !

            -Pourquoi sa ?

            -Parce que si tu veux allé dans l'autre monde, car mon marri va y retourner cet après-midi.

            -Bien, je vais me dépêcher. Merci du renseignement. »

L'heure du déjeuner arriva. La jeune fille aida Gertrude à préparer le repas.

            « Tu vas te régaler !

            -Qu'avez-vous fait ?

            -Ma spécialité ! L'intestin grêle avec des yeux !

            -...... »

Lizzie était tellement horrifiée qu'elle préféra se taire. Gertrude mit le repas dans les assiettes. Lizzie regardait la sorcière manger avec dégoût.

            « Tu ne manges pas ?

            -Je n'ai pas faim ! »

 

Le ventre de Lizzie n'était pas de son avis ! Car il n'arrêter pas de gargouiller. Gertrude entra dans une colère folle :

            « Ce n'est pas vrai, ne me mens pas ! Si tu ne manges pas cela veut dire que tu viens de la Terre ! »

Le secret de Lizzie était percé de grand-jour ! Que pouvait-elle faire à-présent ? Gertrude s'empara d'un grand et pointu couteau aussi tranchant que des lames de rasoir ! Lizzie prit un vase et le lança sur Gertrude par chance, elle le reçut dans la tête. Gertrude tomba dans les pommes.

Lizzie courut aussi vite que possible, quand elle aperçut la silhouette de Jean-Eude elle lui cria :

            « Jean-Eude ! Votre femme est malade ! Elle est souffrante et elle veut vous voir ! »

Jean-Eude ne répondît pas et fit demi-tour.

Lizzie atteignit la porte et retourna dans son monde. Quand elle rentra dans le collège, la porte avait disparu. Elle se réveilla le lendemain matin. On lui annonça  qu'elle avait eu un accident et qu'elle était dans le coma depuis un mois. Lizzie avait tout oublié...enfin depuis que la porte avait disparu derrière elle. Pourtant ce rêve avait l'air si réel ! Plus tard, quand elle sortit de l'hôpital et qu'elle était en train de faire le ménage dans le collège, elle descendit à la cave et une porte apparut.

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