La nuit du loup-garou de Benjamin
LA NUIT DU LOUP GAROU
L'histoire que je vais vous raconter paraîtra peut-être à certains d'entre vous complètement extravagante. Cette histoire est en effet incroyable, et c'est pourquoi j'éprouve le besoin de l'écrire.
Un homme d'une vingtaine d'années, brun aux yeux marron, qui venait d' emménager dans l'immeuble d'en face, paraissait d'une étrangeté comme un homme qui allait se faire exécuter. Je ne me doutais de rien, jusqu'au jour où je décidai d'aller voir sa boîte aux lettres, mais son renseignement était vierge.
Le lendemain matin, en passant ma tête par la fenêtre, je vis l'homme qui mangeait de la viande au petit déjeuner. Le soir, en revenant d'école, je l'observais comme un chasseur épiant sa proie. Mais la nuit de la pleine lune, un hurlement très impressionnant m’avait réveillé. Je regardai par la fenêtre et je vis se transformer des griffes sur sa main. Ses vêtements se déchirèrent et des poils poussèrent le long de son corps et il grandit d’un mètre de hauteur. Je n'en croyais pas mes yeux : mon voisin, un loup garou ! Il s'en alla en sautant de sa fenêtre (au moins cinq étages) et il s'en alla en courant.
Le lendemain, je racontais ça à mon copain mais il ne me croyait pas. Pris dans une angoisse profonde, je décidai d'aller tuer le loup garou. Je décidai d’aller à la bibliothèque et je pris des renseignements : le loup garou peut mourir avec une balle en argent. Je rentrai chez moi et pris des fourchettes. Mon père avec une collection de balles d'argent et il avait un fusil chez mon grand père. Je le pris et j'allai chez moi pour me préparer à l'affrontement lors de la pleine lune demain.
Le jour arriva. Le soir était là et la pleine lune aussi. Je regardais les alentours du parc et je le vis, avec des cadavres d'animaux : des lapins, des chouettes… Il s'en alla dans une grotte abandonnée : je le suivis. Tous ces cadavres me donnaient la nausée, mais je pris le fusil et lui tirai dessus, il se remit debout et il m'attaqua. Il me griffa au dos avec puissance et sauta sur moi, je pris le fusil et je tirai sur son cœur avec une balle en argent. Il mourut.
Quelques jours plus tard, le maire de la ville m'invita pour un entretien et il me remercia parce que la ville était enfin débarrassée de ce monstre. Mais la blessure que cette créature diabolique m'avait infligée est aujourd'hui cicatrisé. Tout est redevenu normal, ou presque : depuis quelques temps, je ressens une attirance étrange pour la viande crue. Demain soir au restaurant, je commanderai de la viande bien saignante.
fin