Le pain de Francis Ponge par Mathis et Alexandre
Ce texte est une description du pain par Francis Ponge. Ce poème est écri au présent de description. Ces verbes le prouvent : "donne", "fanent", "rétrécissent", "se détachent", "doit être". Nous trouvons des comparaisons : il compare la croûte à des montagnes, le pain à la Terre et la mie à une éponge. Il prend le four pour le soleil, car le four chauffe le pain et le pain est la Terre et la Terre se fait chauffer par le Soleil : "ce lâche et froid sous-sol". Cette expression désigne la mie. C'est une périphrase.
L'auteur met l'accent sur les sons "s" et "f". Cela donne l'impression de la faim, et de l'unité de la mie. C'est une allitération.
A la fin, l'auteur évoque le découpage du pain et sa consommation : "mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation". Il fait référence à la messe, quand le pain est le symbole du Christ. On le voit dans le tableau de Paul Véronèse intitulé "Les Noces de Canaa" : le pain fait partie de la nourriture sacrée. Le pain pour les chrétiens est l'image de Dieu.
Le pain est pour Ponge le symbole de la Terre : il faut apprécier aussi la Terre, le pain, la matière pour l'auteur.
L'auteur utilise des adjectifs qualificatifs, comme nous le montrent les mots suivants : "merveilleuse", "stellaire", "ignoble", "amorphe".
Nous pensons de ce texte qu'il est intéressant, car il nous apprend qu'il faut apprécier la Terre. Il nous apprend aussi le détail très précis du pain, sa forme et son aspect.