Apollinaire abécédaire Calligramme
Calligramme : dans ce livre on trouve de nombreux calligrammes. Ils sont vraiment caractéristiques de ce recueil mais également d'Apollinaire, car c'est lui qui a développé cette forme de poésie. Il ne l'a pas inventée, mais il lui a donné toute sa force poétique. On retrouve ainsi les calligrammes tout au long du livre. Grâce au calligramme, le fond et la forme se confondent. Par exemple, dans « Paysage », quand Apollinaire décrit une maison ou encore un arbrisseau. Egalement, certains calligrammes essaient plutôt de représenter l'élan ou le mouvement que permet l'objet qu'il décrit. Par exemple, toujours dans « Paysage », « un cigare allumé qui fume » imite l'ondulation de la fumée, ou encore « la petite auto » reproduit un véhicule que l'on ne peut pas identifier clairement, mais qui nous permet de nous concentrer sur le mouvement qu'il implique. Dans « Il pleut », le calligramme représente la pluie et l'inclinaison ainsi que l'orientation des mots nous permettent d'imaginer le vent qui pousse les gouttes, et ainsi d'avoir une impression de mouvement.