Que m'accompagnent koras...de Senghor par Sandra
Dans ce poème Senghor éprouve de l'amour pour deux femmes, Isabelle représente l'Europe et Soukeina l'Afrique. Isabelle et Soukeïna sont donc des personnifications. Il refuse de choisir entre ces deux pays. Pour lui la double nationalité et le métissage sont deux choses tout à fait normales. Il les revendique complètement. Quand il parle de son enfance, il y a de la nostalgie : « un paradis que garde des fièvres une enfant aux yeux clairs », « paradis mon enfance africaine. » Il est amoureux d'Isabelle : « un baiser de toi Isabelle », tout comme il aime Soukeïna : « Un baiser de toi Soukeïna ». Dans ce poème, l'auteur peut faire passer un message pour faire comprendre aux gens que le métissage est une bonne chose et que l'on peut très bien avoir deux cultures différentes en soi. Le métissage n'est pas une mauvaise chose. C'est l'union de deux cultures « opposées ». L'auteur utilise un oxymore pour nous faire comprendre à la fois sa douleur, mais aussi sa joie d'avoir une double nationalité : « délicieusement écartelé ».