Deux femmes, deux continents, selon Senghor, par Jessy
Ce texte est un poème qui a été écrit par Senghor, un personnage qui avait été le premier président du Sénégal indépendant, à la fois homme politique, écrivain et poète. Dans ce texte il nous fait comprendre qu'il éprouve de la nostalgie envers son enfance comme le montre le texte au vers 2 : « un paradis que garde des fièvres une enfant aux yeux clairs comme deux épées », vers 3 « Paradis mon enfance africaine », vers 4 « je me rappelle sa douceur fuyante au crépuscule », vers 9 « et toi fontaine de Kyam – Dyamé, quand à midi je buvais ton eau mystique au creux de mes mains » et vers 11 « entouré de mes compagnons lisses et nus et parés des fleurs de la brousse » D'autre part, le poète utilise des personnifications telles qu'Isabelle qui représente une ville de l'Europe et Soukeïna qui représente elle aussi une ville d'Afrique, donc deux continents différents.
Le poète éprouve de l'amour envers les deux femmes qui incarnent les deux continents. Son amour envers les deux femmes n'est pas partageable, comme le montre le texte au vers 23 : « un baiser de toi Soukeïna » et au vers 26 : « un baiser de toi Isabelle ». C'est pourquoi il revendique la double nationalité et le métissage. Il montre aussi un sentiment d'écartèlement et aussi du plaisir, comme le montre le texte au vers 22 : « délicieusement écartelé », ce qui représente un oxymore qui traduit l'ambivalence de ses sentiments.
Ce texte essaie de nous faire passer un message en faveur du métissage pour nous montrer qu'on peut faire partie de deux continents différents. Ce texte comporte l'engagement mais aussi le lyrisme.