Nostalgie et engagement selon Senghor par Romain

Publié le par Professeur L

Ce poème exprime de la nostalgie liée à l'enfance. Il décrit son enfance dans son pays qui est l'Afrique, et il dit que c'était le paradis. Il nous raconte le midi, quand il allait boire à la fontaine Kyam-Dyamé : « et toi fontaine Kyam-Dyamé, quand à midi je buvais ton eau mystique aux creux de mes mains », ou encore : « un paradis que garde des fièvres une enfant aux yeux clairs comme deux épées ».

Le poète emploie deux personnifications : l'une d'Isabelle qui symbolise l'Europe et l'autre de Soukeïna qui symbolise l'Afrique. L'auteur éprouve de l'amour pour les deux femmes incarnant les deux continents. Le poète est africain. Sa mère lui demande de choisir entre Isabelle et Soukeïna. Il dit à sa mère qu'il prend Soukeïna, mais il aime beaucoup aussi Isabelle. Les deux continents sont complètement différents de par leur religion, leur culture : « délicieusement écartelé ». Ceci est un oxymore qui traduit l'ambivalence de ses sentiments.

Le poème utilise du lyrisme au service d'un message engagé en faveur du métissage. Il revendique la double nationalité et il veut dire qu'il n'appartient à personne, sauf au monde entier.

 

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